Phénomène karstique

Le sous-sol Wallon est constitué d’une multitude de roches qui groupent plus de 250 formations géologiques différentes. Les provinces du Hainaut, de Namur et de Liège sont essentiellement assises sur des massifs calcaires où le risque « karstiques » est parfois important.

Le mot karst provient de la Slovénie et il désigne le façonnage particulier que peut avoir les roches carbonatées par l’écoulement de l’eau. D’un point de vue technique, la karstologie est l’association du gaz carbonique (CO2) dans l’eau qui s’écoule sur une roche calcaire qui favorise la dissolution de celle-ci.

Le résultat est univoque et il conduit à la création de zones de faiblesses dans le sol et parfois de cavités souterraines. Certains projets de construction doivent faire l’objet d’une étude spécifique où l’objectif est de caractériser le risque karstique afin de s’assurer que les fondations sont assises sur un massif sein.

Lorsque qu’une cavité est détectée, le géotechnicien peut établir un modus operandi afin d’assurer que la distribution des charges n’entraine pas une rupture ou affaissement. Il s’agit parfois d’un remplissage de cavité ou de passer à travers celle-ci via des fondations profondes. 

De plus que le choix des fondations, l’étude du karst peut être nécessaire pour caractériser le système d’assainissement là où l’infiltration des eaux usées est nécessaire.

Principe général

Pour détecter les cavités souterraines, nous recommandons principalement l’utilisation d’un système ERT (Tomographie à Résistivité électrique) qui à l’avantage de fournir des coupes 2D et 3D du sol. L’objectif est de faire circuler un courant électrique dans le sol afin de mesurer la résistivité qui est l’image direct de la nature du sol. L’image du sous-sol permet de comprendre le niveau de risque karstique.

Le profil est réalisé par l’implantations d’électrodes dans le sol à intervalle régulier sur un axe nommé « profil ». Plus cet axe est grand, plus la profondeur investiguée est conséquente.

Ces méthodes géophysiques sont non-destructrices et peuvent apporter des informations à grandes échelles contrairement aux essais CPT ou aux forages. En effet, là où le refus est atteint par le pénétromètre, peut encore signifier un risque karstique justifié par l’altération aigue de la roche où le sommet d’une cavité.

 

Reportage vidéo

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